KARATÉ FRANCE SHOTOKAN

 

Maître Ohshima, né en 1930, est un élève direct de maître Funakoshi. Résidant aux Etats-Unis où il commença à enseigner en 1955, il fut l’un des premiers experts de karaté à séjourner en France au cours de l’année 1962. Après sa venue, un groupe de karatéka français, menés par Daniel Chemla, a décidé de suivre son enseignement. A l'époque, le professeur de Thierry Garnier, Claude Berdah, ami d'enfance de Daniel faisait partie de ces pionniers.

Le style Shotokan-Ohshima s’inscrit strictement dans la lignée de l’enseignement de maître Funakoshi. Il est homologué et reconnu officiellement par la FFKDA (Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées). Les spécificités du style : en plus des kihon, kata et kumite classiques, ce style développe certaines pratiques spécifiques : iaï (combat à très courte distance), torite (dégagements sur saisie, et nage waza (projections sur attaques). Il porte une attention particulière à la décontraction du corps dans la pratique. Sa recherche est le réalisme et l’efficacité dans le combat sous toutes ses formes. Si la compétition n’occupe qu’une part marginale de l'entraînement, le jyu kumite en fait pleinement partie.

De nombreux stages techniques sur un weekend sont dirigés en région par des Godan (grade le plus élevé dans l'école). Une des particularité de l'école Ohshima est le « stage spécial » (successions d’entraînements très intenses sur plusieurs jours)  qui est un instrument capital de la progression personnelle dans le style Shotokan-Ohshima. Il joue aussi un grand rôle dans le renforcement des liens entre les pratiquants. La saison propose aux pratiquants 5 stages spéciaux en région et 1 national. France Shotokan est la seule association représentant officiellement en France le style Shotokan Ohshima. Fondée en 1964, elle a désormais plus de 50 années d’existence, compte 70 dojos en France (métropolitaine et DOM/TOM) dont celui de Jassans-Riottier, 2000 pratiquants, dont plus de 350 ceintures noires.

KATAS SHOTOKAN OHSHIMA

 

Le kata est un enchainement de techniques réalisées dans le vide simulant un combat réel.

 

Les mouvements qui sont exécutés dans les katas seuls peuvent ensuite être mis en applications avec un partenaire. Ces applications sont appelées bunkaï.

 

Le but du kata est double :

- D'une part faire travailler les techniques, les postures… dans des situations données, afin d'avoir un apprentissage avec un maximum de conscience pour réaliser des techniques justes. Pour l’efficacité, ces techniques devront rester lors d'un combat.

- D'autre part de faire découvrir les principes fondamentaux des arts martiaux, comme la gestion des distances, l'attitude, l'équilibre, la coordination des mouvements. 

 

Taikyoku Shodan/ Nidan et Sandan (La cause première 1 2 et 3)

Les katas Taikyoku 1, 2 et 3 sont souvent introduits comme une préparation pour les katas Heian.

 

Heïan Shodan (Paix et tranquillité 1)

Heïan Shodan est le premier kata que chaque karateka apprend, il reprend des mouvements de base tel que Gedan-barai, Oi-zuki, Age-uke en position Zenkutsu-dashi et Shuto-uke en Kokutsu-dashi. 

 

Heïan Nidan (Paix et tranquillité 2)

Heïan Nidan est le deuxième kata Heian, il reprend des mouvements tel que Yoko Geri, Mae Geri, Nukite. Kokutsu-dashi est une des positions principale de ce kata.

 

Heïan Sandan (Paix et tranquillité 3)

Heïan Sandan est le troisième kata Heian, il aborde la position Kiba-dashi, les blocages Ushi-uke, Morote-uke, Empi-Uké, les attaques Uraken, Fumikomi, Ushiro-Empi ,... 

 

Heïan Yodan (Paix et tranquillité 4)

Heïan Yodan est le quatrième kata Heian, il est caractérisé par une grande dynamique, il contient beaucoup de techniques de jambes (Yoko-geri, Mae-geri, Hiza-geri) ainsi que des doubles blocages (Morote-Uke, Kakiwake-uke). 

 

Heïan Godan (Paix et tranquillité 5)

Cinquième et dernier kata Heïan, Heïan Godan aborde de nombreuses nouvelles techniques et positions tel que Kosa-dachi, Renoji-dachi, Mikazuki-geri. Il s'effectue à un rythme particulier avec une alternance de temps rapides et de temps plus lents. 

 

Tekki Shodan (Cavalier de fer 1)

Tekki Shodan s'effectue entièrement en Kiba-dachi, une autre de ses particularités est qu'il s'effectue sur un seul axe. 

Bassaï (Pénétrer la forteresse)

Bassai est un kata puissant et dynamique. Ce kata comporte plus de techniques de défense que d'attaque. Il représente la transformation d'une situation de combat défavorable en situation favorable. 

 

Kwanku (Regarder le ciel)

Kwanku est le plus long kata Shotokan, il est aussi particulier par son début, les mains forment une ouverture en triangle vers le ciel le regard suivant cette ouverture. 

 

Empi (Vol de l'hirondelle)

Empi est un kata qui s'effectue sur un tempo rapide, il est caractérisé par ses pivots, ses évolutions au ras du sol, des montées et de descentes du centre de gravité. 

 

Jion (Du nom d'un temple boudhiste)

Jion fait référence à un vieux temple, il provient certainement de chine la position de départ fait clairement référence à la boxe chinoise 

 

Hangetsu (Demi lune)

C’est un kata en partie respiratoire, lors des déplacements, les pieds décrivent un arc de cercle 

 

Tekki Nidan (Cavalier de fer 2)

Tekki Nidan est le deuxième kata Tekki, il s'effectue également entièrement en Kiba-dachi et sur un seul axe. 

 

Gankaku (Grue sur un rocher)

Une des particularités de Gankaku est le fait de se tenir en équilibre sur une jambe à plusieurs reprise tel une grue. 

 

Jutte (Main de la pitié - 10 mains) 

Jutte est la représentation d'un combat contre 10 personnes. 

 

Tekki Sandan (Cavalier de fer 3) 

Tekki Sandan est le troisième et dernier kata Tekki, il s'effectue également entièrement en Kiba-dachi et sur un seul axe.